80 ans du massacre d’Oradour : “N’oublions jamais”

80 ans du massacre d'Oradour : "N'oublions jamais", les discours d'Emmanuel Macron et du président allemand

Le président français Emmanuel Macron et le président allemand Frank-Walter Steinmeier ensemble à Oradour-sur-Glane pour commémorer le 80e anniversaire du massacre des 643 habitants, victimes de la barbarie nazie. Deux à trois mille personnes ont participé à cette journée d’hommage.

Ce qu’il faut savoir

Un message de paix au cœur des ruines d’Oradour-sur-Glane. Un message exprimé avec émotion par le président allemand qui s’est rendu, pour la première fois, dans le village martyr. “Je tiens à exprimer au nom de l’Allemagne ma consternation et mon affliction face à ces crimes inconcevables et si cruels perpétrés ici par les Allemands.”

Une parole forte adressée aux milliers de personnes présentes, parmi lesquelles des centaines de collégiens et lycéens, pour cette commémoration du massacre du 10 juin 1944.

Frank-Walter Steinmeier a répondu à l’invitation du président français Emmanuel Macron qui a commémoré, ce lundi matin, les 99 pendus de Tulle puis le massacre des 643 suppliciés d’Oradour. Emmanuel Macron a salué  “la présence fraternelle” de son homologue. Pas d’allusion directe aux résultats du scrutin européen qui voit la percée de l’extrême-droite en France, ni aux enjeux de la dissolution annoncée, contre toute attente, dimanche soir. Mais un message pour porter la fraternité européenne.

Un 80e anniversaire douloureux, une commémoration qui a réuni les descendants des 643 femmes, enfants, hommes fusillés et brûlés. Un massacre orchestré le 10 juin 1944 par les soldats Waffen SS de la terrible division Das Reich qui sème l’horreur sur son passage pour rejoindre les zones de combat en Normandie.

Depuis, les descendants entretiennent la mémoire de ces 643 habitants.

Auparavant, le président Emmanuel Macron a rendu hommage aux 99 pendus de Tulle en Corrèze, victimes de la division Das Reich le 9 juin 1944.

EN IMAGES. 80 ans du massacre d’Oradour : “N’oublions jamais”, les discours d’Emmanuel Macron et du président allemand (francetvinfo.fr)

80 ans du massacre d’Oradour-sur-Glane : le président allemand exprime son « sentiment de honte » lors de la cérémonie (sudouest.fr)

Massacre d’Oradour-sur-Glane : 80 ans après, des zones d’ombre demeurent (france24.com)

 

Texte de la réponse

Concernant tout d’abord, le décret n° 2010-473 du 10 mai 2010 relatif à la détermination des indices des pensions et accessoires de pensions alloués aux invalides, aux conjoints survivants et aux orphelins au titre du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre (CPMIVG), celui-ci est venu corriger un décalage défavorable à plusieurs grades de sous-officiers de l’armée de terre, de l’air et de la gendarmerie en les alignant sur les grades homologues de la marine. Ce décret s’applique aux pensions concédées à compter du 13 mai 2010 ainsi qu’aux demandes relatives aux pensions non définitives (renouvellement des pensions temporaires, concessions de pensions accordées après stabilisation de l’infirmité, concessions de pensions pour aggravation d’infirmité ou pour infirmité nouvelle). En raison du principe de non-rétroactivité des actes réglementaires, les dispositions du décret ne s’appliquent pas aux pensions antérieurement concédées. Par décision du 3 août 2011, le Conseil d’État a rejeté la requête en annulation pour excès de pouvoir contre le décret, formulée par plusieurs associations de militaires en retraite et d’anciens combattants. Le Conseil d’État a estimé qu’en l’absence de disposition législative particulière, « l’article 2 du décret attaqué ne méconnaît pas le principe d’égalité de traitement entre les pensionnés dont la pension a été concédée avant l’entrée en vigueur de ce décret et ceux dont la pension a été concédée après celle-ci, lesquels ne sont pas placés dans la même situation ». Concernant ensuite la demi-part fiscale, par dérogation aux principes et finalités du quotient familial qui a pour objet d’apprécier les capacités contributives d’un foyer fiscal, et en vertu de l’article 195 du code général des impôts, les titulaires de la carte du combattant ou d’une pension servie en vertu des dispositions du CPMIVG, ainsi que leurs conjoints survivants peuvent bénéficier de la demi-part fiscale supplémentaire. Depuis le 1er janvier 2016, l’âge requis pour bénéficier de la demi-part fiscale a été abaissé à 74 ans. Au 1er janvier 2023, ce bénéfice a été étendu au conjoint survivant âgé de plus de 74 ans d’un titulaire de la carte du combattant, sans condition d’âge de décès du conjoint ancien combattant. Il n’est pas envisagé de faire évoluer ce dispositif. Concernant la question des chèques-vacances, en dépit de leur suppression pour les retraités militaires, ceux-ci demeurent ressortissants de l’action sociale des armées et peuvent à ce titre bénéficier de prestations sociales communautaires et culturelles comme des activités de cohésion ou encore de tarifs adaptés à leur situation financière pour l’accès aux centres de vacances de l’Institution de gestion sociale des armées. La circulaire du 2 août 2023 relative aux chèques-vacances fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’État par six organisations syndicales. S’agissant enfin de la protection complémentaire, les dispositions de l’article 7 du décret n° 2023-605 du 15 juillet 2023 relatif à la protection sociale complémentaire des militaires, des anciens militaires et de leurs ayants droit en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident imposent une obligation de publicité et de mise en concurrence. Dès lors, les mutuelles historiques comme les autres mutuelles, institutions de prévoyance et entreprises d’assurance ont eu la possibilité de candidater dans le cadre du marché public publié par le ministère des armées le 1er décembre 2023. Cette protection sociale complémentaire a pour vocation première d’améliorer les conditions de suivi médical des militaires actifs. L’ouverture aux militaires retraités ayant repris une activité étant susceptible d’affecter l’équilibre économique du dispositif, toute évolution ne pourrait en tout état de cause intervenir qu’au terme d’un bilan d’exécution de son fonctionnement.