Toutes mes félicitations au préfet de l’Isère Louis LAUGIER, qui vient d’être nommé sur ma proposition en conseil des ministres directeur général de la police nationale. Il a par deux fois exercé des fonctions très importantes au sein de cette institution et a donc toute ma confiance pour conduire notre police nationale dans sa mission de protection des Français.
Bruneau Retailleau ministre de l’intérieur
Âgé de 59 ans, ce natif de Paris a été confronté en Isère à la vague récente de meurtres liés au trafic de stupéfiants à Grenoble et son agglomération. Un sujet que Bruno Retailleau veut ériger en « cause nationale ». Le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, dit de lui qu’il a « une excellente vision des enjeux ». Il est diplômé de l’école militaire de Saint-Cyr, comme le général Hubert Bonneau. Tous deux sont issus de la même promotion, celle du « général Callies ».
Contrairement à certains de ses prédécesseurs, comme Frédéric Veaux (2020-2024) ou Frédéric Péchenard (2007-2012), Louis Laugier n’est pas un ex-grand flic de la PJ (police judiciaire) devenu le patron de la PN. En Isère, il a été confronté à la vague récente de meurtres liés au trafic de stupéfiants à Grenoble et son agglomération. Le procureur de Grenoble Éric Vaillant dit de lui qu’il a « une excellente vision des enjeux ». Il a tour à tour été sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de l’Yonne puis secrétaire général de la préfecture des Hautes-Alpes avant de rejoindre la police nationale en qualité de chef du service de gestion des personnels puis sous-directeur des ressources humaines.
Préfet de l’Aveyron (septembre 2015-décembre 2017), de Savoie (décembre 2017-août 2020), du Haut-Rhin (août 2020-août 2023) et enfin de l’Isère, Louis Laugier a remporté un long bras de fer politique face, notamment, à Alexandre Brugère, ancien directeur de cabinet de Gérald Darmanin, Fabrice Gardon, patron de la police judiciaire parisienne, ou encore Hugues Moutouh, très droitier préfet des Alpes-Maritimes. Il est diplômé de l’école militaire de Saint-Cyr, comme le général Hubert Bonneau. Tous deux sont issus de la même promotion, celle du « général Callies ».
Chevalier de l’Ordre national du Mérite et chevalier de la Légion d’honneur